Images de la page d'accueil
1.) La chasse à l'arc en France
L'arrêté du 15 février 1995 légalise l’arc comme mode de chasse à part entière en France. Il a été modifié successivement par des arrêtés ministériels en 2003, 2008 et 2012.
L'ADCA 44 est l'une des 85 associations adhérentes à la Fédération Française des Chasseurs à l’Arc, organisme chargé de représenter, défendre et développer une réflexion collective autour de la pratique. La FFCA compte environ 3000 adhérents, mais on estime au double le nombre total de chasseurs à l’arc en France.
N'hésitez pas à visiter le site web de la FFCA pour plus amples informations sur ses rôles, ses formations ou encore sa (très bonne) revue trimestrielle "chasse à l'arc".
2.) Pourquoi l'arc ?
3.) Les gibiers
Toutes les espèces chassables en France, petits comme grands gibiers, le sont également à l’arc sans exceptions. On chasse par exemple aussi bien les cerfs, sangliers et chevreuils que les ragondins, lapins voire même canards et faisans au vol. L'arc est donc bien une arme puissante (on l'utilise même pour la chasse des plus lourds animaux africains comme le buffle) et polyvalente mais qui conserve néanmoins ses particularités. La flèche équipée d'une lame travaillant par hémorragie, il est absolument nécessaire d'atteindre des organes vitaux très irrigués (cœur/poumons/foie) pour garantir une mort rapide et nette du gibier. L'archer devra ainsi se mettre en conditions de proximité très rapprochée avec l'animal en raison de la portée utile de l'arme qui n'excède gère les 15-20 mètres (distance limite en termes de précision du tir ainsi que pour parer aux "sauts de corde" = réactions rapides de l'animal durant le vol de la flèche). La chasse à l'arc n'est également pas adaptée au tir sur grand gibier se déplaçant rapidement (la vitesse du projectile restant faible, environ 100 m/s, les corrections à apporter sont trop importantes pour garantir une précision suffisante).
4.) Les techniques
Les modes de chasse à l'arc sont aussi variées que peuvent l'être les chasses plus traditionnelles au fusil (chasse à l'approche, à l'affût, poussée silencieuse, battue, billebaude ou encore chaudrons), mais l'archer devra systématiquement prendre en compte les spécificités de son arme. Il cherchera ainsi à se mettre en conditions de tir sur un animal immobile ou se déplacent lentement pour le grand gibier et éventuellement en mouvement rapide uniquement pour le petit gibier, mais toujours à très courte distance.
En battue, on placera par exemple des archers très différemment de chasseurs au fusil. Alors que ces derniers sont couramment placés sur des lignes de tir en bords de traque, les archers seront placés de préférence, soit au cœur de la traque pour intercepter des animaux au pas cherchant une solution de sortie de l'enceinte, soit très loin de l'action de chasse afin de pouvoir cibler un gibier qui, croyant le danger écarté, ralenti son allure.
Il est à noter que, la chasse à l'arc étant particulièrement silencieuse et généralement bien perçue par le grand public, il peut être intéressant d'avoir recours à ce mode de chasse dans les zones de proximité avec des habitations (zones péri-urbaines).
5.) Arcs et flèches
Il existe deux grandes familles d'arcs :
Nos flèches sont pour la plupart équipées de lames pour tous les gibiers tirés au sol, mais nous utilisons également des "Fluflu", flèche équipées d'un empenage (plumes) large, couplées à des pointes-assommoirs ("blunts") pour le gibier volant.
6.) Le camouflage
Si "chasse à l'arc" rime bien évidemment avec arcs et flèches, elle est également synonyme de discrétion absolue avec des dispositifs de camouflage très fins ou encore des systèmes d'affûts perchés nous masquant de la vue et de l'odorat du gibier.
Peut-être êtes déjà passé très prêt d'un chasseur à l'arc sans même vous en douter...
Le "treestand"
(plateforme fixée sur un arbre)
La "ghillie"
(camo 3D avec lambeaux de tissu)
7.) Réglementation: quelles démarches pour chasser à l'arc ?
Un chasseur à l'arc doit être, comme tout autre chasseur, détenteur d'un permis de chasser validé pour l'année en cours et couvert par une assurance responsabilité civile. Le lien ci-contre vous redirigera vers le site web de la Fédération Départementale des Chasseurs de Loire Atlantique (FDC 44) si vous souhaitez plus de précisions sur le contenu et le déroulement de cet examen ou tout simplement pour vous y inscrire.
7.2 JFO : la formation obligatoire pour chasser à l'arc
Aux formalités précédentes s'ajoute, spécifiquement pour la pratique de la chasse à l'arc, la nécessité d'avoir assisté à une JFO (Journée de Formation Obligatoire). Organisées par les Fédérations Départementales des Chasseurs, les JFO's permettent l’acquisition des connaissances de base pour la pratiques de l'activité. Elles ne sont pas sanctionnées par un examen, mais se concluent par la délivrance d'une attestation de participation.
En tant qu'Association Départementale des Chasseurs à l'Arc, l'ADCA 44 contribue à l'organisation des JFO's de Loire Atlantique. Celles-ci sont en moyenne organisées deux fois par an par la Fédération des Chasseurs de Loire Atlantique. Elles constituent une bonne introduction à la chasse à l'arc en général même si vous ne souhaitez pas pratiquer par la suite ou si vous n'êtes tout simplement pas encore décidé. Elles ne nécessitent pas non plus d'être préalablement détenteur d'un permis de chasser donc n'hésitez plus et inscrivez-vous dès aujourd'hui pour la prochaine session de formation grâce au lien cliquable ci-contre.
Programme des JFO's de Loire Atlantique
Volet théorique le matin :
Volet pratique l'après-midi :
Si la JFO vous autorise légalement à chasser à l'arc, il est généralement vivement conseillé de vous tourner vers :